Vital Kamerhe a rencontré lundi Désiré Cashmir Eberande Kolongele, conseiller spécial en sécurité du président Tshisekedi. L’entretien s’inscrit dans les consultations pour un gouvernement d’union nationale.
L’objectif est de rétablir la cohésion sociale dans un contexte marqué par la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda.
Kamerhe soutient l’initiative mais met en garde contre les divisions internes. Il ne faut pas que des personnes parlent au nom du président pour compromettre cette démarche, a-t-il déclaré.
Il insiste sur l’alignement entre les discours et les actes. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts, a-t-il martelé.
Le président de l’Assemblée nationale propose une approche par étapes. Un gouvernement de cohésion devrait avoir des missions claires, évaluées tous les trois mois.
Il appelle à clarifier les piliers de ce futur gouvernement. Les processus de Luanda, Nairobi et la CENCO doivent être harmonisés.
Pour Kamerhe, la priorité est d’identifier les protagonistes. Le M23, le Rwanda et l’Ouganda sont les acteurs armés. L’opposition et la société civile font partie des protagonistes non militaires.
Kolongele a rappelé les principes des consultations : respect de la Constitution, unité nationale et souveraineté.
Quatre groupes sont consultés : la majorité présidentielle, l’opposition, la société civile et des personnalités indépendantes.
Ne frustrons pas davantage la population, conclut Kamerhe. La réussite passe par une démarche inclusive et cohérente.
