Réunion décisive à la Primature pour l’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti



La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé une réunion importante ce mardi à la Primature. Elle a rassemblé les membres du Gouvernement, l’intersyndicale nationale, et la Fédération des entreprises du Congo (FEC). L’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) était au cœur des discussions.

Cette rencontre a permis de clarifier des malentendus. Elle a également réaffirmé l’importance du respect des procédures légales pour protéger les droits des travailleurs. En décembre 2024, le ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraim Akwakwa, avait signé un arrêté pour ajuster le SMIG. Cet arrêté avait cependant été jugé non conforme aux procédures en vigueur.

Début janvier 2025, la Première Ministre a demandé que cet arrêté soit rapporté. Il doit être soumis au Conseil National du Travail (CNT) pour avis consultatif obligatoire. Lors de la réunion, elle a précisé que son intention n’était pas de bloquer l’actualisation du SMIG. Elle souhaite garantir que cette mise à jour se fasse dans le respect des lois.

Le Gouvernement s’est engagé à améliorer le pouvoir d’achat des Congolais. Il prévoit de doubler le SMIG, actuellement fixé à 7 075 francs congolais, pour le porter à 14 500 francs congolais. Ce montant a été accepté par toutes les parties et représente une avancée significative pour les travailleurs.

Le ministre Akwakwa a déclaré : « Nous avons convenu que le taux de 14 500 francs congolais est accepté. D’autres détails seront débattus au CNT la semaine prochaine. » Il a salué la sagesse de la Première Ministre dans la facilitation d’un consensus.

Le Vice-Premier Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a souligné l’importance du respect des procédures : « Cela garantit la qualité de la mesure. Il faut éviter que demain, cette décision soit attaquée en justice. » Cette position est partagée par tous les acteurs présents.

Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale du Congo, a salué cette démarche : « Les 14 500 FC sont un acquis. Nous demandons à nos camarades de rester calmes, car cet accord sera formalisé par la procédure légale. » Ce compromis est perçu comme un tournant historique dans la relation entre les travailleurs et le Gouvernement.

Robert Malumba, président de la FEC, a également exprimé son soutien : « Bien que le taux initial ait été fixé hors procédure, un consensus a été trouvé. Le CNT sera convoqué pour régulariser la situation. » Grâce à Judith Suminwa Tuluka, un cadre légal solide se dessine pour garantir les droits des travailleurs et améliorer leurs conditions de vie.

Cette réunion marque une étape décisive. Elle témoigne de l’engagement du Gouvernement à privilégier dialogue, transparence et respect des lois pour bâtir un avenir meilleur pour les travailleurs congolais.

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