Consensualité sur le SMIG en République Démocratique du Congo



Le débat sur le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en République Démocratique du Congo a trouvé une issue favorable. Le 21 janvier 2025, une réunion s’est tenue sous la présidence de la première ministre, Judith Suminwa. Un consensus a été atteint pour maintenir le taux journalier à 14.500 francs congolais (FC). Ce montant avait été réajusté en début d’année.

Cette décision a été saluée par toutes les parties prenantes. Les membres du gouvernement, l’intersyndicale nationale et la Fédération des entreprises du Congo (FEC) ont collaboré pour harmoniser leurs positions. Le ministre de l’Emploi et travail, Ephraim Akwakwa, a déclaré que toutes les parties acceptaient ce taux. Il a ajouté que d’autres questions seront discutées au Conseil National du Travail la semaine prochaine.

Le vice-premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a souligné l’importance de respecter la procédure. Il a précisé que cela garantit la qualité de la mesure et évite des complications judiciaires futures. Les échanges ont permis de clarifier les malentendus autour des exigences de la cheffe du gouvernement.

Les travailleurs ont compris que ces demandes visaient à protéger leurs intérêts. Guy Kuku Gedila, président de l’intersyndicale nationale, a exprimé sa satisfaction. Les 14.500 CDF sont considérés comme des acquis indiscutables. Il a appelé ses camarades à s’apaiser et à formaliser le compromis par la procédure légale.

Robert Malumba, président de la FEC, a également loué l’approche de la Première ministre. Bien qu’un taux ait été fixé sans respecter les règles, un consensus existe désormais sur les montants. Le CNT sera convoqué pour régulariser cette procédure.

Cette décision fait suite à un arrêté signé par le ministre de l’Emploi et travail en décembre 2024. Cet arrêté avait été jugé non conforme aux procédures et réajustait le taux à 14.500 CDF, en hausse par rapport à 7.075 CDF qui était en vigueur depuis six ans. La Première ministre avait demandé le retrait de cet arrêté pour assurer un retour à la légalité avec l’implication du CNT pour un avis consultatif.

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