Le pays traverse une période tumultueuse, avec des tensions croissantes liées à la sécurité et à l’économie.
Le président Félix Tshisekedi, qui a récemment célébré un an de son second mandat, fait face à des défis majeurs. Les dépenses sécuritaires exceptionnelles, estimées à plus d’un milliard de dollars, ont été mises en lumière par les négociateurs du gouvernement. Cela a suscité des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à l’impact sur d’autres secteurs essentiels, comme la santé et l’éducation.
Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité, un couvre-feu a été instauré à Lubumbashi pour une durée indéterminée, de 23h00 à 5h00. Cette mesure vise à contenir les violences qui affectent la ville et ses environs. Les autorités espèrent que cela contribuera à restaurer un climat de sécurité propice au développement économique.
Parallèlement, une journée de prières et de collecte d’offrandes est prévue pour mobiliser les confessions religieuses du pays ainsi que la diaspora congolaise à travers le monde. Cette initiative vise à soutenir l’armée congolaise (FARDC) dans sa lutte contre les groupes armés, notamment face aux menaces extérieures.
Les tensions politiques internes se mêlent donc aux enjeux sécuritaires, créant un climat d’incertitude pour les Congolais. Les prochaines semaines seront cruciales pour évaluer la capacité du gouvernement à gérer ces crises tout en maintenant la stabilité politique dans le pays.
