Israël a affirmé jeudi que le Hamas était revenu « sur certains points » de l’accord pour obtenir des concessions de dernière minute. Sami Abou Zouhri, un dirigeant du Hamas, a rejeté ces accusations. Il a averti que toute agression israélienne mettrait les otages en danger.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exprimé sa confiance dans l’entrée en vigueur de l’accord dimanche. Il a précisé qu’il s’attendait à ce que la mise en œuvre commence comme prévu. L’Égypte, qui a participé aux négociations avec le Qatar et les États-Unis, a aussi appelé à une mise en œuvre « sans délai ».
À Gaza, l’annonce de la trêve avait déclenché des scènes de joie. Cependant, des frappes israéliennes ont tué 81 personnes en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas. La Défense civile a signalé une « forte intensification » des bombardements, qui se sont poursuivis pendant la journée. L’armée israélienne a déclaré avoir frappé environ « 50 cibles » en 24 heures.
L’accord de trêve a été annoncé après une accélération des négociations, qui piétinaient depuis plus d’un an. L’ex-président américain Donald Trump a affirmé que l’accord n’aurait jamais été conclu sans la pression de sa future administration.
L’accord prévoit une première phase qui débutera dimanche. Cette phase inclut un « cessez-le-feu total », la libération de 33 otages, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire. En retour, Israël libérera des centaines de prisonniers palestiniens. La deuxième phase visera à libérer les derniers otages. La troisième phase concernera la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages décédés. Les modalités de la fin définitive de la guerre seront négociées durant cette première phase.
