Scandale au sein des FARDC : une lettre explosive révèle le népotisme et l’incompétence à la tête de l’armée



Kinshasa – Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) traversent une nouvelle crise. Une lettre, signée par des officiers supérieurs du renseignement militaire, cible des pratiques de népotisme. Elle a été adressée au président Félix Tshisekedi, au Chef d’État-Major des Armées (CEMA) et au chef de la Maison militaire.

Cette lettre accuse JR Makombo, le nouveau patron de l’ex-DEMIAP (Direction des Renseignements Militaires), de favoritisme. Il aurait nommé son fils, sa fille et un cousin à des postes stratégiques au sein de son cabinet. Ces proches sont décrits comme inexpérimentés et incompétents.

Les signataires de la lettre dénoncent une “première” dans l’histoire des FARDC. Ils considèrent ces nominations comme une menace pour l’efficacité du renseignement militaire. Ils expriment un malaise profond au sein de l’armée.

“Pourquoi continuer à mourir pour des dirigeants qui ne pensent qu’à leurs familles ?”, écrivent-ils. Cette déclaration illustre un sentiment de trahison parmi les officiers.

Le président Tshisekedi est directement interpellé. Les officiers demandent des mesures fortes contre ce qu’ils qualifient de “gestion clanique” et de “népotisme flagrant”. Ils appellent également le CEMA à réagir face à la situation.

Ce scandale éclate dans un contexte de défis sécuritaires majeurs, surtout dans l’Est de la RDC. La crédibilité et la cohésion de l’armée sont en jeu. Les accusations de corruption et de favoritisme affaiblissent la chaîne de commandement.

Si les faits reprochés à JR Makombo se confirment, l’impact sur l’institution militaire pourrait être grave. Les soldats au front, déjà démoralisés, risquent de se désengager davantage.

Aucune réponse officielle n’a encore été donnée par la présidence, le CEMA ou JR Makombo. Des voix appellent à une enquête indépendante pour clarifier les faits.

Cette affaire met à l’épreuve le leadership du président Tshisekedi. Sera-t-il capable de restaurer la confiance au sein des FARDC ? L’issue de cette crise pourrait redéfinir l’avenir de l’armée congolaise.

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