24 ans après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila : la mémoire d’un nationaliste

La République démocratique du Congo commémore les 24 ans de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Ce troisième président de la RDC a été tué le 16 janvier 2001 dans sa résidence à Kinshasa. Son assassin, un garde du corps, a été abattu en tentant de fuir.

Investi président en mai 1997, Kabila avait renversé le régime de Mobutu. Leader de l’AFDL, il avait reçu le soutien du Rwanda et de l’Ouganda pour sa prise de pouvoir. Cependant, il s’est rapidement opposé aux agendas cachés de ses alliés.

Dans les années 1960-1980, Kabila a combattu dans les maquis de Fizi-Baraka contre Mobutu. Il revendiquait l’héritage révolutionnaire de Patrice Lumumba. Après sa victoire en 1997, il a dû affronter une nouvelle guerre en 1998, orchestrée par d’anciens alliés.

Laurent-Désiré Kabila est connu pour son mot d’ordre : « Ne jamais trahir le Congo ». Cette phrase résonne encore face aux conflits actuels dans l’Est du pays. Des groupes armés, soutenus par des puissances étrangères, continuent de déstabiliser le Nord-Kivu.

Félix Tshisekedi, président en exercice, se réclame de l’héritage de Kabila. Lors de son discours en décembre 2023 à Lubumbashi, il a exhorté les Congolais à défendre leur souveraineté. Il a promis de poursuivre le combat pour un Congo libre et uni.

En 2003, une vingtaine de personnes ont été condamnées à la prison à vie pour leur rôle dans l’assassinat de Kabila. Né le 27 novembre 1939 à Likasi, Kabila a marqué l’histoire de son pays comme un nationaliste déterminé.

Son héritage reste un appel à la vigilance et à la défense de la RDC face aux velléités

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