Mark Zuckerberg a annoncé une nouvelle vague de licenciements chez Meta. Environ 3 600 employés, soit 5% du personnel, sont concernés. Cette décision a été confirmée par l’entreprise californienne et relayée par Bloomberg.
Meta employait environ 72 400 personnes en septembre. Les salariés jugés les moins performants devront quitter leurs fonctions. Zuckerberg prévoit de recruter de nouveaux employés pour les remplacer cette année.
Le PDG a justifié cette mesure par la volonté de relever les exigences de performance. Selon lui, les employés peu performants seront désormais écartés plus rapidement.
Ce type de pratique est courant dans les grandes entreprises américaines. Microsoft a récemment annoncé une réduction de moins de 1% de ses effectifs pour des raisons similaires.
En 2023, Meta avait déjà supprimé plusieurs milliers de postes. Cette période avait été qualifiée « d’année de l’efficacité » après la pandémie.
En parallèle, Meta a mis fin à son programme de vérification des faits aux États-Unis. Ce dispositif, critiqué par la droite américaine, visait à lutter contre la désinformation.
Désormais, les utilisateurs pourront ajouter du contexte aux publications controversées, comme sur X (anciennement Twitter). Zuckerberg a également assoupli les règles de modération des contenus.
Ces nouvelles orientations sont perçues comme un alignement avec les positions politiques de Donald Trump et Elon Musk. Zuckerberg a renforcé ses liens avec Trump, notamment par un don pour sa cérémonie d’inauguration et des nominations stratégiques.
Les décisions récentes traduisent une transformation majeure pour Meta à l’ère des réseaux sociaux en mutation.