Madame Élisabeth Mweya Tol’ande a présenté son nouvel ouvrage intitulé La vie comme elle va, ce samedi 14 septembre, à la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles.
Lors de cette présentation, l’autrice a évoqué les raisons qui l’ont poussée à écrire son livre, notamment la transformation tragique de la rivière Kalamu, qui fut autrefois un lieu de vie mais qui, aujourd’hui, est devenu un dépotoir.
« C’était un lieu de rassemblement pour tout le monde, où les adultes venaient accomplir des tâches comme faire la lessive ou la vaisselle, et où ils se divertissaient les week-ends. Il y avait un vaste espace, une plage même, où nous, les enfants, construisions des châteaux de sable pendant que nos aînés se baignaient et jouaient du tam-tam dans l’eau. J’aimais beaucoup ce bruit agréable qui résonnait dans l’air. Cependant, en regardant cette rivière aujourd’hui, je constate qu’elle est devenue une décharge », a-t-elle déploré.
Elle a également souligné que ces lieux, bien qu’ayant perdu leur sens pour la majorité des gens, conservent une signification profonde pour elle.
La présentation de La vie comme elle va a marqué la clôture de la grande rentrée littéraire de Kinshasa.
Joël Musema